Un classique surprenant...
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Le dahlia, une fleur réservée aux jardins de grand-mère ? Peut-être... mais on peut faire un jardin de grand-mère particulièrement esthétique, surprenant, inventif ! C'est du moins ce qui est ressorti d'une visite du Jardin des plantes de Paris, au cours de l'été dernier, où ont été présentées les cinquante variétés détentrices du Label Rouge.
Ce rendez-vous a été l'occasion de montrer l'étendue de la palette de cette espèce à tous ceux qui en étaient restés aux fleurs dites classiques. La liste des Labels Rouges comprend vingt-six variétés de dahlia « cactus », quatre de « collerette », quarante-trois « décoratifs » (les plus habituels), douze « dentelle », onze « pompons balle » et autant de plantes à fleurs simples. Mais ce qu'il faut surtout retenir, c'est l'immense diversité de port, de forme, de volume, de couleur de fleurs, mais aussi de feuillage qu'offre le genre qui mérite vraiment d'être retravaillé chez les particuliers. C'est d'ailleurs le but de la labellisation, qui est en train de redonner un essor à la vente en jardineries, mais aussi à l'utilisation dans les massifs fleuris des collectivités.
Pour mémoire, les variétés Label Rouge sont sélectionnées par un jury de professionnels. Elles sont récoltées après vingt semaines de culture au moins, et sont vendues en bulbes qui doivent peser 90 g au minimum. Elles sont régénérées in vitro régulièrement (après cinq générations). C'est l'association Excellence végétale qui gère le Label, avec actuellement des sections dans les domaines du sapin de Noël, du dahlia, du rosier et du géranium. Pour la section dahlia, trois producteurs sont engagés dans la démarche aux côtés de sept enseignes de jardineries et de partenaires dont la Société nationale d'horticulture de France...
Pascal Fayolle
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